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Histoire

  • D’un lieu à l’autre

Les Papeteries armoricaines et morlaisiennes couramment appelées la PAM est une entreprise fondée à Brest en 1928 par Édouard Le Bris. Dès l’origine, cette entreprise regroupe une papeterie mais aussi des ateliers d’imprimerie lithographique et typographique. Elle se spécialise alors dans les travaux de villes (factures, papiers à en-tête, cartes de visite, journaux de bords…) et se développe rapidement grâce à la production de d’emballage imprimés qu’elle produit en Finistère puis sur l’ensemble de la Bretagne (bouteilles d’alcool, boites de conserve, paquets de biscuits…).

Dans les années 1940, l’entreprise déménage à Morlaix afin de fuir les bombardements. C’est à cette époque qu’elle transforme son nom : les papeteries armoricaines deviennent alors les papeteries armoricaines et morlaisienne ce qui permet de créer le logo PAM.  L’entreprise emploie alors plus d’une centaine d’ouvrières et d’ouvriers spécialisés et se lance dans l’édition de livre (notamment Les derniers jours d’Ys-la-maudite écrit par Toudouze et illustré par Hérourard). Elle devient aussi la principale productrice d’étiquettes de bouteille de vin en provenance d’Algérie que consomment majoritairement les bretons à cette époque. La qualité et la diversité des styles montrent alors l’inventivité et la culture des lithographes de la PAM. En 1957, L’entreprise revient à Brest et s’installe dans un vaste bâtiment situé rue Pasteur en plein cœur de la ville.

Dans les années 1960, la lithographie est remplacée par l’offset. C’est l’époque des réclames de supermarchés, des étiquettes de sodas mais aussi des d’affiches des concerts de rock, de fest-noz et de régates de voiliers. La PAM diversifie alors sa production qu’elle étendra encore avec les Fêtes maritimes de Brest, les livres d’artistes, les livres scientifiques (notamment les traductions de papyrus égyptiens par ) les catalogues d’exposition (notamment Valérian et Laureline à la Cité de la science et de l’industrie)…

L’entreprise ferme cependant en 2018 après 90 ans d’existence. Ayant toujours conservée l’ensemble des chaînes graphiques des différentes époques, elle ne peut plus perdurer face à la concurrence des entreprises utilisant les machines les plus modernes disposées en série. Elle devient alors en 2020 grâce à la passion et à l’énergie de son dernier directeur Grégory Le Bris, un musée vivant de l’imprimerie mettant à disposition du grand public et des artistes toutes les anciennes machines, perpétuant ainsi les savoir et les savoir-faire artisanaux.

  • Fonds patrimonial

Le fonds patrimonial de L’Imprimerie PAM est exceptionnel. Il se compose d’un ensemble de 3 300 pierres lithographiques ce qui en fait l’un des plus importants en France après celui d’Épinal. C’est aussi un fond de 330 casses typographiques dont l’ensemble des créations d’Excoffon, l’un des plus grands typographes français, auteur des célèbres Antique olive, Choc, Banco, Mistral… ou des caractères bois de grands formats permettant la réalisation d’affiches. C’est encore des chambres photographiques dont la plus grande permet l’utilisation de plaques négatives de 40 cm de côté. Elle équipée des objectifs Hermagis, entreprise fondée en 1845 spécialisée dans les objectifs de haute qualité. C’est enfin tout un ensemble de presses manuelles mises disposition de tous grâce au soutien technique de spécialistes.

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